jeudi 30 juin 2011

Malaisie : Kuala Lumpur

Petronas-Tower.jpgEn revenant d'Indonésie, une petite escale m'a permis d'avoir un aperçu de la Malaisie. Seulement un aperçu, parce que la Malaisie c'est vraiment grand, et qu'en 24 heures, j'ai à peine eu le temps de visiter les sites touristiques de Kuala Lumpur.

 

Ca m'a quand même permis d'aller visiter les Petronas Towers (en photo), qui furent les tours les plus hautes du monde de 1998 à 2004, avant d'être dépassées par la Taipei 101 à Taïwan, puis par la Burj Khalifa de Dubai. Ces deux tours, qui contiennent plus d'un million de m² d'espace habitable (quand même) ont été construites par le géant pétrolier de Malaisie Petronas (d'où le nom), ce qui nous prouve, s'il en était besoin, que les entreprises pétrolières vivent plutôt confortablement.

 

Le centre ville de Kuala Lumpur est sinon très similaire à ce que j'avais pu voir de Shanghai : des grandes rues piétonnes éclairées par les énormes écrans publicitaires, et parsemées d'immenses centres commerciaux, avec quelques mosquées en plus (la Malaisie est également un pays musulman).

lundi 27 juin 2011

Indonésie : les Gili Islands, coin de paradis

Gili-beach.jpgPour en finir avec l'Indonésie (il faut suivre un peu, je vous l'accorde...), je vais vous raconter mes 3 derniers jours indonésiens. 


Imaginez 3 petites îles de sable blanc, avec des palmiers dessus.

Imaginez une plage immense de sable fin, tout aussi blanc. Imaginez des coraux et des petits poissons multicolores à quelques mètres du rivage. Imaginez des tortues de mer qui viennent nager en dessous de vous entre les îles.

 

Ensuite, imaginez que pour plus de calme, tous les véhicules à moteurs soient bannis de l'île, et que les gens se déplacent du coup en calèche et en vélo, et qu'il faille une demi-heure pour faire le tour de la plus grande île.

 

Gili-plage.jpg

Imaginez que, le soir, vous alliez manger au restaurant sur la plage, seulement éclairée de la lune et de quelques chandelles. Que, pour manger, vous n'ayiez qu'à choisir votre poisson pêché le jour même, et qu'on se charge de vous le faire griller au barbecue.

 

Imaginez enfin, qu'après une journée passée à plonger et à lézarder sur la plage, vous alliez vous coucher dans un bungalow sur pilotis entièrement construit en bambous, en attendant que le soleil et le chant des oiseaux vous réveille le lendemain matin. 

 

Gili-Bungalow.jpg

Si vous arrivez à imaginer ça, alors vous devriez avoir une petite idée de mes 3 derniers jours en Indonésie, sur les Gili Islands... Mais bien sûr, c'est mieux en vrai...

 

Gili-reve.jpg

vendredi 10 juin 2011

Le Vietnam pour finir

L'Egypte, c'était vraiment génial ! Je vous mettrai les articles dès que je pourrai.


A peine revenu, j'enchaîne sur 2 semaines au Vietnam, qui viendront finir mon solde de congés VIE. Donc en revenant du Vietnam, je ferai paraître les articles de la fin de l'Indonésie, la petite escale en Malaisie, l'Egypte, et le Vietnam... De quoi nous occuper un petit bout de temps...

lundi 6 juin 2011

Indonésie : les varans de Komodo

varan-de-komodo.jpgUn vol dans un petit avion m'emmène jusqu'à l'île de Florès, dans un aéroport international, dont le seul équipement est une échelle à roulette pour descendre de l'avion. L'aéroport est tellement grand qu'il n'y a même pas un guichet pour acheter le vol retour...


A 500 mètres de là, Luabanbaju est un petit port de pêche coincé entre la jungle et la mer. Peu développé, assez pauvre, la seule raison qu'on les touristes d'y venir est qu'il s'agit du point de départ pour le Parc National de Komodo, seul lieu au monde où vivent les varans du même nom (vous comprenez alors facilement la raison qui m'a poussé à aller explorer ces contrées reculées).

 

Les varans, ou dragons de Komodo sont des énormes lézards. Enormes, cela signifie que les adultes font de 2 à 3 mètres de long, et pèsent 70kg en moyenne (le plus gros spécimen connu, détenu en captivité, pesait 166 kg). Ca fait déjà du bon lézard...

 

varan-repas.jpg

Ces charmantes bestioles sont carnivores, et peuvent manger jusqu'à 80% de leur poids en un seul repas. Les factures de leurs courses à Carrefour étant de ce fait très élevées, les varans qui touchent le RSA se serrent la ceinture et peuvent se contenter d'une dizaine de repas par an.

 

Bien que ce ne soient pas de grands chasseurs (ils dépassent difficilement les 20km/h en vitesse de pointe, pas de quoi effrayer Usain Bolt), les varans de Komodo disposent d'une arme bien plus redoutable : l'absence de brosse-à-dent.

En effet, des générations enitères de varans ne s'étant jamais brossé les dents, les morsures de varans sont chargées de bactéries diverses et variées. Une fois mordue, les victimes (principalement des buffles, comme sur la photo, et des cerfs du Timor) voient la plaie s'infecter, jusqu'à en mourir une à deux semaines plus tard. Pendant tout ce temps, les varans traquent la bête, jusqu'à ce que, trop faible, ils lui sautent dessus pour la dévorer joyeusement (oui, la nature est cruelle).

dragon-de-komodo.jpg

Ils se nourrissent aussi de singes, de crabes, de souris... et de bébés varans. Ce qui explique que les bébés varans grimpent dans les arbres juste après leur naissance, pour éviter de se faire dévorer par leurs aînés, se nourrissent d'insectes et d'oiseaux, et en redescendent vers l'âge de 2 ans, lorsqu'ils sont trop gros pour se faire manger. Et trop gros pour remonter dans les arbres. A défaut d'être cruelle, la nature est bien faite...

 

D'après notre guide, un local armé d'un bâton fourchu "au cas où", les varans de Komodo ne s'attaquent généralement pas à l'homme. On dénombre toutefois quelques rares cas mortels d'attaques de varans sur l'homme, le dernier datant de 2007. 

 

A un moment presque disparus, on compte aujourd'hui un peu plus de 3000 dragons, pour la plupart dans les 4 petites îles inhabitées du parc de Komodo. Cependant, et c'est un signe encourageant, des varans de Komodo commencent à être observés dans certaines régions côtières de l'île de Florès, et occasionnellement sur d'autres petites îles.

vendredi 3 juin 2011

Un petit tour en Egypte

J'ai reçu il y a quelques temps cet email :

 

"Monsieur

Je vous prie de bien vouloir lire mon courriel. En effet, je viens de votre adresse qui a attiré mon attention. Je me nomme Mme Aisha el Muahdi, veuve sans enfant, épouse de feu Mohammed al Muahdi décédé depuis le 22 Mars 2011 en Egypte pendant les émeutes.

D'après les derniers résultats des examens médicaux, je suis en phase terminale d'un cancer de poumons. Mon médecin traitant vient de m'informer que mes jours sont comptés du fait que mon état de santé très dégradé. De ce fait, je ne tiendrais pas plus de 2 mois en vie.

Au décès de mon mari, j'ai hérité d'une importante somme d'argent logée dans une Banque en Egypte, là où fut enterré mon défunt mari. Actuellement je m'y trouve pour être plus proche de lui comme je lui avais promis. Ma situation matrimoniale est telle que je n'ai ni mari et encore moins d'enfant à qui je pourrai léguer mon héritage. Je n'ai plus personne dans ce monde c'est pour cela que je voudrais de façon gracieuse et dans le souci d'aider les démunis, je voudrais vous donner ce dit héritage s'élevant à une valeur de 2.2 millions d'euro (2.200.000 euro) afin que vous pussiez en faire bonne ?uvre et venir en aide aux plus démunis, aux familles nécessiteuses, aux chômeurs, aux handicapés et autres personnes vivant dans la précarité.

N'étant pas toujours sur le site, je vous demande de me faire une réponse à mon adresse e-mail afin que je vous fournisse plus de clarifications dans le but de vous inciter à réaliser mon v?u qui est aujourd'hui ma dernière volonté. Pour avoir solliciter de votre aide, je vous serai très reconnaissante.

Que Dieu vous bénisse,"

 

N'écoutant que mon devoir, j'ai immédiatement décidé de partir au Caire. J'embarque donc cet après-midi pour une semaine en Egypte...

 

* * *

Du coup, je vous ai préparé la fin des articles sur l'Indonésie, qui paraîtront automatiquement en mon absence...


A bientôt !